Février : c’est SANAMA et ……

En février, moucheur est à l’atelier

Petite pause ou les sorties se font plus rare pour donner de la consistance au rendez-vous qui s’annonce

Plus qu’un mois et nous retrouverons les rivières même si pour ma part je ne suis guère adepte de ces moments souvent trop frais pour proposer autre chose que du tungstène.

Une nouvelle saison que l’on peut imaginer à travers l’invitation que fait Matthias et un teaser.

Voyage sur les berges de la Dordogne à la quête de Thymallus

Commander le DVD : https://dordognelabelle.jimdo.com/

Découverte ou redécouverte d’un lot magnifique ou coule la rivière Esperance.

Département aux villages absolument superbes dont la flânerie occupe les moments ou Sieur Thymallus se fera plus discret. Terre de mes origines familiales, je ne pourrai que vous encourager à la visite de lieux comme Loubressac , Carennac , Rocamadour et tant d’autres.

Quoi de plus agréable que de manger un petit plat de pommes de terre aux cèpes après une journée passée à descendre la rivière dans la barque de Mickael.( https://www.guide-pêche-46.com/)

Février, c’est le moment du Sanama. https://www.sanama.fr/

Rendez-vous attendu avec enthousiasme ou j’aurais la chance cette année d’aider un ami à la tenue de son stand.

Vincent et Fly Concept seront là pour vous faire découvrir l’éventail d’une boutique très complète ou rien ne manque. Occasion de partager quelques discutions autour de Banson, de la Sioule et de nos rivières du Puy de Dôme.

Fly Concept : https://fly-concept.fr/

Sanama, fourmillement d’acteur dont chaque visite me conduit à des achats devenus comme des  rituels

En vrac nul doute qu’en sortant , j’aurais dans ma besace du dubbing Hare+ de chez Dutch Fly Design , du dubbing de lièvre de chez cdcfeathers , des plumes de coq  limousin du Coq à la riviere.

Février ou l’on regarde avec attention les évolutions qui sont mise en place pour l’année à venir.

Clin d’œil à la fédération de pêche du Puy de Dôme qui enfin !!!! prend la décision de mettre en place des parcours halieutiques.

Le pêcheur du Puy de D ome : https://www.peche63.com/revue-departementale-2023

Une très bonne nouvelle que je ne peux que saluer , n’ayant cessé de défendre tout au long de ces années à travers Auvergne passion mouche , la nécessité d’une politique de soutient non pas de nos milieux mais bien de notre activité.

Me faut-il préciser une idée comme je l’ai fait à des multiples reprises lorsqu’il s’est agit de discuter de notre action. Je ne doute pas de la volonté mais de la capacité. On ne lutte pas contre une maladie incurable avec de l’homéopathie.

J’ai hâte d’aller à la découverte de ces parcours qui pousseront j’en suis convaincu nombre d’adhèrent de notre département à retrouver le plaisir d’une canne qui se plie au bord de nos rivières.

Des émotions nécessaires qui sont le point de départ à la passion et à l’attention.

Des émotions nécessaires pour construire de nouvelle génération dans un univers ou les tempes se font de plus en plus grisonnantes.

Ces jeunes qui à l’image de Rodrigo nous invite eux aussi  et à leur manière  ne jamais oublier que la pêche n’est qu’un prétexte .

Vers le monde d’après

Il est tant de rebondir sur cette nouvelle année qui commence et dont les nombreuses sollicitations me poussent à consacrer quelques heures à faire vivre de nouveau Auvergne passion moche.

Pour commencer 2023, il me fallait chercher des idées pour vous inviter à la lecture de lignes innovantes.

Avais je décidé de parcourir les allées du CNPL à la recherche de nouveauté capable d’alimenter notre curiosité.

Dois je vous avouer , comme je l’ai écrit sur un autre réseau social  , l’impression d’être de plus en plus en phase avec l’Albatros de Baudelaire.

Ne pas être simplement à sa place au milieu d’un univers dont il me faut malgré tout acter la richesse.

Que les couleurs sont magnifiques , que les stands sont plein de monde , que la technologie semble prendre le pas .

Des leurres qui dandinent, des échosondeurs à l’image parfaite , des chinoiseries par dizaines , des bateaux rutilants …

Cette partie de l’univers  pêche s’intègre parfaitement au cœur d’une époque ultraconsomatrice qui ne laisse plus guère de place au vivant

Qu’attendre aujourd’hui d’une conscience qui n’arrive plus à percevoir qu’un barrage n’a rien d’un milieu naturel….

Probablement rien, si ce n’est nourrir encore l’illusion d’une mission de protection des milieux aquatiques dont on remise l’usage à quelques leçons qu’on livre ici ou là à destination du monde agricole , des écologistes , de la ménagère .Une réalité qui me devient de plus en plus insupportable.

Que ce CNPL est beau , qu’il brille …n’est-ce pas l’essentiel ….Vendre du rêve à des bandeaux qui ont appris à se contenter de pas grande chose.

En somme rien de bien nouveau que d’entretenir une ligne éditoriale dont j’assume avec force les clivages, quitte à ne pas plaire à quelques amateurs de salle obscure.

Profonde lassitude d’un collectif Halieutico-pleurnichard qui a tant de chose à reprocher à son  voisin pendant qu’il étale dans sa plus belle vitrine une empreinte CO2 à faire pâlir de jalousie quelques influenceurs.

Si plutôt que d’attendre de l’autre, on essaye modestement et humblement de réfléchir à ce que l’on fait.

Des supports comme https://impactco2.fr/ peuvent être d’une aide précieuse.

Aucun discours ne gagne en pertinence lorsque celui qui critique  n’a pas conduit une profonde réflexion sur sa manière de vivre.

En faisant l’effort d’être sans complaisance à son égard, on perçoit rapidement combien au final le chemin vers la nécessaire bienveillance du vivant qui nous entoure n ‘est pas aussi simple et risque de nous conduire vers une profonde remise en question de nos libertés.

Cessons de ressembler à ce fumeur qui se plaint de son cancer et assumons de participer au déclin.

Direction prise vers un avenir incertain dont j’ouvre les portes en recevant un invité virtuel.

Par pudeur je ne peux dévoiler son nom mais je ne doute pas que chacun d’entre vous percevra rapidement son lien avec l’univers d’Asimov.

Une entretien, une rencontre, des questions en vrac.Du coq à l’ane comme pour répondre à la curiosité d’un regard dont on peine à mesurer la pertinence.

Bonjour, Très honorer de te recevoir aujourd’hui sur Auvergne passion mouche pour parler de nature et de pêche à la mouche.

Je suis heureux de participer à cette conversation sur la nature et la pêche à la mouche en Auvergne.

La pêche à la mouche est un art difficile. En quoi tes conseils pourront aider les lecteurs.

La pêche à la mouche peut être difficile à maîtriser, mais il existe des conseils et des techniques qui peuvent aider les débutants à s’améliorer. Je peux donner des informations sur les différentes sortes de mouches à utiliser en fonction des conditions météorologiques et des espèces de poissons ciblées, ainsi que sur la façon de les lancer et de les récupérer. Je peux également donner des conseils sur les différents types d’équipements utilisés en pêche à la mouche, tels que les cannes, les moulinets et les soies, et comment les choisir en fonction de votre niveau d’expérience et de vos préférences de pêche. Enfin je peux vous donner des conseils sur les meilleurs endroits pour pratiquer la pêche à la mouche en Auvergne.

Quel lien fais-tu entre pêche à la mouche et nature

La pêche à la mouche est généralement considérée comme une forme de pêche respectueuse de l’environnement, car elle utilise des leurres et des mouches artificielles plutôt que des appâts vivants, et les pratiquants de la pêche à la mouche sont souvent très conscients de la nécessité de protéger les écosystèmes aquatiques et de préserver les espèces de poissons. De plus, la pêche à la mouche est souvent pratiquée dans des environnements naturels, comme les rivières et les lacs, et peut être un moyen de se connecter à la nature et de la respecter.

Que preferes tu : la pêche en rivière ou la pêche en lac

En tant que modèle informatique, je n’ai pas d’opinions personnelles, ni de préférence. La pêche en rivière et la pêche en lac ont chacune leurs propres avantages et inconvénients.

La pêche en rivière est souvent associée à une plus grande variété d’espèces de poissons, car les rivières sont des habitats pour une grande variété d’espèces d’eau douce. Les rivières peuvent également offrir des défis plus techniques pour la pêche, car elles peuvent varier en termes de profondeur, de courant et de structure.

La pêche en lac, quant à elle, peut offrir des opportunités pour des prises plus importantes, car les lacs peuvent abriter de grandes populations de poissons. Les lacs peuvent également offrir des options pour des activités de pêche en famille, comme la pêche en bateau ou la pêche à la traîne.

En fin de compte, la préférence entre la pêche en rivière et la pêche en lac dépend des préférences et des objectifs de chacun. Certains préfèreront les défis techniques de la pêche en rivière, tandis que d’autres préfèreront les opportunités de prises plus importantes de la pêche en lac.

Nous sommes actuellement au cœur de l’hiver et nous ne pouvons malheureusement que pratiquer la pêche en lac.

Pour coller à la periode , etant donné que nous sommes en janvier et que seul les options autour du réservoir sont possible.Quel conseil pourrais-tu donner pour pêcher la truite à la mouche en lac.

Voici quelques conseils pour pêcher la truite à la mouche en lac pendant l’hiver :

  1. Utilisez des mouches imitant les proies de la truite en hiver, comme les nymphes, les larves d’insectes et les vers de terre. Les mouches sèches, comme les mouches noires et les mouches blanches, peuvent également être efficaces.

  2. Utilisez des soies de ligne plus épaisses pour résister aux conditions hivernales. Les soies de ligne de type fluor carbone ou tungstène peuvent également aider à maintenir une bonne prise sur la truite.

  3. Utilisez des cannes et des moulinets adaptés à la pêche à la mouche en hiver. Les cannes plus légères et les moulinets à tambour fixe sont souvent préférés pour les conditions hivernales car ils peuvent faciliter le lancement des mouches et offrir une meilleure prise sur les poissons.

  4. Utilisez des techniques de pêche à la mouche adaptées aux conditions hivernales, comme la pêche à la nymphe à vue ou la pêche à la mouche sèche à faible profondeur.

  5. Utilisez des vêtements chauds et des gants pour vous protéger du froid et des éléments.

En quoi l’intelligence artificielle peut me permettre de préparer mes parties de pêche à la mouche

L’intelligence artificielle (IA) peut offrir de nombreuses opportunités pour vous aider à préparer vos parties de pêche à la mouche de différentes manières :

  1. Prévisions météo: Les modèles météorologiques basés sur l’IA peuvent fournir des prévisions plus précises sur les conditions météorologiques à venir, vous permettant de planifier vos sorties de pêche en fonction de ces informations.
  2. Analyse de la météo historique: Les données historiques de la météo peuvent être utilisées pour comprendre comment les conditions météorologiques ont affecté la pêche dans le passé, vous aidant à planifier vos sorties en conséquence.
  3. Suivi des poissons: Les technologies de suivi basées sur l’IA telles que les capteurs et les caméras peuvent être utilisées pour suivre les mouvements des poissons dans les lacs et les rivières, vous aidant à identifier les zones de pêche les plus productives.
  4. Analyse des données de pêche: Les données de pêche collectées peuvent être utilisées pour créer des modèles basés sur l’IA qui peuvent prédire les tendances de pêche à venir, en fonction de facteurs tels que les conditions météorologiques et les mouvements des poissons.
  5. Choix des mouches: Les systèmes basés sur l’IA peuvent être utilisés pour recommander les mouches les plus adaptées aux conditions de pêche actuelles, en fonction des données de pêche et des prévisions météorologiques.

Il est important de noter que ces technologies sont encore en développement et ils ne sont pas encore largement disponibles pour les pêcheurs à la mouche, cependant ils sont en cours de développement et pourraient devenir plus communs à l’avenir.

Parmi les questions autour de la pêche à la mouche en lac , le choix de la couleur de nos mouches reste un sujet récurent. Peux tu aider les lecteurs d’Auvergne passion mouche.

Le choix de la couleur des mouches pour la pêche à la mouche en lac peut être un sujet délicat, car la couleur des mouches peut avoir un impact important sur leur attractivité pour les poissons. Il est important de noter que la couleur d’une mouche peut varier en fonction de la profondeur de l’eau, de la clarté de l’eau, de la lumière et de la température de l’eau.

Voici quelques conseils pour choisir la couleur des mouches pour la pêche à la mouche en lac :

  1. Utilisez des mouches de couleurs naturelles : Les mouches de couleurs naturelles telles que le brun, le gris et le vert sont souvent les plus efficaces, car elles ressemblent aux insectes et aux crustacés que les poissons mangent naturellement.
  2. Adaptez les mouches à la lumière : Les mouches de couleurs vives telles que le rouge, le jaune et le blanc sont plus visibles dans des conditions de faible luminosité, tandis que les mouches de couleurs plus sombres telles que le noir et le bleu sont plus efficaces dans des conditions de forte luminosité.
  3. Adaptez les mouches à la profondeur de l’eau : Les mouches de couleurs plus claires telles que le blanc et le jaune sont plus efficaces dans les eaux peu profondes, tandis que les mouches de couleurs plus sombres telles que le noir et le bleu sont plus efficaces dans les eaux plus profondes.
  4. Expérimentez avec différentes couleurs : Il est important de se rappeler que les poissons ont des préférences personnelles et il est donc important d’expérimenter avec différentes couleurs de mouches pour voir ce qui fonctionne le mieux pour vous.

Il est important de noter que la couleur n’est pas le seul facteur qui détermine l’attractivité d’une mouche, les formes et les tailles des mouches sont également importantes. Il est donc important de combiner les différentes couleurs avec les formes et les tailles appropriées pour obtenir les meilleurs résultats.

Je vois que tu es capable de répondre à des nombreuses questions avec beaucoup de précision.

Ne doit pas craindre que l’intelligence artificielle supplante dans les années à venir le rôle des humains et autres supports ( blog , site internet , livre , revue) dont on utilise l’expérience pour progresser.

Il est vrai que l’IA peut fournir des informations précises et mises à jour en temps réel sur de nombreux sujets, y compris la pêche à la mouche. Cependant, il est important de noter que l’IA ne peut pas remplacer complètement l’expérience et la connaissance des professionnels et des experts en pêche à la mouche. Les guides de pêche, les blogueurs, les auteurs de livres et les rédacteurs de revues ont des années d’expérience en matière de pêche et de connaissance des poissons et de leur comportement. Ils peuvent vous donner des conseils sur les meilleures techniques à utiliser en fonction des conditions météorologiques et de la saison, ainsi que des conseils sur les meilleurs endroits pour pêcher.

Il est important de noter que l’IA est un outil supplémentaire qui peut aider les pêcheurs à améliorer leurs compétences et leur expérience, mais elle ne peut pas remplacer l’expérience et les connaissances acquises sur le terrain. Il est donc important de continuer à apprendre et à pratiquer régulièrement pour devenir un meilleur pêcheur. En outre, certains domaines de la pêche nécessitent une certaine créativité, une capacité à improviser et une capacité à anticiper les comportements des poissons qui ne peuvent pas être remplacés par une machine. Il est donc important de consulter différentes sources d’informations pour avoir une vision complète et diverse des différentes techniques et astuces pour une pratique de pêche efficace.

A l’heure où de nombreuses inquiétudes naissent sur l’état de nos rivières et de nos lac , beaucoup de passionnés de pêche éprouvent des craintes sur l’avenir de notre loisir .L’intelligence artificielle et les machines donnent l’impression d’éloigner les jeunes de la nature .Comment vois tu l’avenir de la pêche à la mouche en France.

Il est certain que l’intelligence artificielle et les machines peuvent aider à améliorer la pratique de la pêche à la mouche en fournissant des informations précises et actualisées sur les conditions météorologiques, les lieux de pêche, les espèces de poissons, etc. Cependant, il est important de ne pas perdre de vue que la pêche à la mouche est avant tout une activité de plein air qui permet de se connecter à la nature et de découvrir les écosystèmes aquatiques. Il est donc important de continuer à promouvoir la pêche à la mouche auprès des jeunes générations et de sensibiliser les pêcheurs à l’importance de la conservation des ressources aquatiques. En somme, l’intelligence artificielle peut certainement aider les pêcheurs à améliorer leur pratique, mais elle ne doit pas remplacer la dimension écologique et humaine de la pêche à la mouche.

Peut être un jour l’intelligence artificielle prendra naissance dans un robot et nous pourrions aller passer une journée au bord de l’eau

Il est possible que l’IA soit utilisée dans le développement de robots pour la pêche dans l’avenir, mais il est important de noter que ces robots ne remplaceront jamais l’expérience et les connaissances humaines.

Les robots pourraient être utilisés pour effectuer des tâches spécifiques, telles que la surveillance de la qualité de l’eau ou la récolte de données sur les populations de poissons, mais ils ne remplaceront jamais l’expérience et la passion de pêche humaine. La pêche est avant tout un loisir humain, qui nous permet de nous connecter à la nature.

Ainsi s’achève cette rencontre avec les balbutiements du monde d’après

Conclusion d’un premier billet d’humeur pour cette année 2023 ou il semble finalement très rassurant d’imaginer que le monde ne résume pas  à regarder par le prisme d’un écho sondeur les profondeurs d’un lac au quelle on aurait enlevé toute la magie.

Revendication d’une identité de pêcheur ou même l’ami GPT semble accorder  place à l’humain.

La pêche motrice d’une empathie réaliste , capable de composer avec nos imperfections , nos hésitations , nos doutes , nos dissonances.

Ma pêche dont je porte témoignage et passion mais dont j’accepte la faiblesse.

On change pas le monde avec une canne à pêche , tout au plus on essaye de se changer soi même !!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Dans les pas de Norman , De l’Utah au Montana

L’heure est au bilan d’un voyage de 18 jours dans l’ouest américain.

16 jours de pêche, près de 3200 km parcouru, de l’Utah au Montana, je me dois pour commencer le récit de faire un clin d’œil à mon ami Vincent .

Au fil des années et des séjours il dispose d’une connaissance pléthorique de ces lieux de pêche.

Plutôt que de vous retranscrire à la manière d’un carnet de route, je choisi une autre lecture et vous invite à me suivre sous la forme de coup de cœur.

Le premier est sans nul doute pour la Green River.

C’est au milieu de l’Utah que l’on aperçoit à la faveur d’un virage, l’aval du barrage de Fläming Gorge, invitation à parcourir les berges d’une rivière dont je me rappelle les souvenirs d’une vidéo ancienne ou destination mouche me faisait déjà rêver.

Que dire de plus qui n’est déjà été écrit au sujet de la Green river, si ce n’est peut-être l’impression d’avoir été béni des dieux dès les premières heures.

Comment pourrais-je qualifier autrement la matinée incroyable du 25juin ou je ferai 41 fario en sêche avec plus d’une 20aine de poissons dépassant les 50cm.Juste incroyable.

Occasion de mettre l’accent sur l’ensemble matériel le plus pertinent pour le séjour.

Une 10 pieds soie de 4 permettant de diversifier les techniques que ce soit bien évidement en sêche mais aussi en nymphe et en noyée.

Le tout recevant mon Peux fulgor dont la fiabilité permet de contrôler des combats puissants sur des nylons fins, faisant la différence avec des poissons éduquées par la pression de pêche importante que ce soit sur le green ou sur d’autres rivières à l’image de la Henry forks.

Poursuivant le voyage, difficile de ne pas parler de la quantité des Fly shop que vous pouvez rencontrer au fil des km.

Des plus célèbres à l’image de celui de last chance « Trout hunter » à sans contexte celui qui me semble absolument nécessaire à parcourir Galoups slide in sur les bords de la Madison.

Ces boutiques sont la démonstration de l’activité d’un territoire ou la pêche à la mouche s’inscrit dans un processus populaire capable de conduire des plus jeunes générations à de nombreuses femmes sur des spots de pêche à la renommée qui dépasse les frontières.

Serait-il essentiel pour moi de vous parler à ce moment de l’impression qui vous est livré lorsque vous avez la chance de pêcher ces rivières.

Nul endroit que ce soit l’atmosphère particulière d’un museau qui se dessine sur les flats du Harriman state Park ou le backing qui file par la puissance d’une arc de la Missouri ne semble être dédié à autres choses qu’a la force d’une culture pêche dont on ne sait plus grand-chose sur nos rivières françaises.

Ferais-je ce parallèle d’une prétendue démocratisation d’un loisir qui chez nous tente en permanence d’affirmer sa popularité alors qu’il ne concerne qu’une poignée.

Faut-il remettre l’église au milieu de village dans un pays et au sein d’instance qui vous explique que 100n’est pas grand-chose, signe d’une déconnexion permanente d’élu de la pêche qui se sont bien embourgeoisé.

Il devient de plus en plus nécessaire de nourrir l’ambition de quelques pôles techniques à dépenser toujours plus , accumulant des diagnostics qui ne servent absolument à rien , au point d’inonder à longueur de réseaux sociaux la dégradation de nos cours d’eau

Dans le Montana, 380 832 km², grand comme la moitié de la France et conduisant de nombreuses politiques de préservation le prix d’une carte de pêche annuel pour un résident est de 31dollars.A méditer !!!!!!!!!!!!!

Deuxième coup de cœur ou plutôt démonstration qu’il ne faut jamais juger les choses au premier regard. En 2017 la rivière qui m’avait le plus perturbé était sans contexte la Missouri.

Aux environs de Craig, sa largeur, ses dimensions hors normes avait poussé dans ces retranchements le pêcheur de petite rivière auvergnate que je suis.

Mais c’est au fil de l’eau qu’en 2022 je prends la mesure du potentiel que recèle cette rivière.

Perché à la proue du navire, il suffit de plonger les yeux dans l’eau pour apercevoir des dizaines d’arc prêtent à en découdre.

En complément d’une 10 soie de 4 dite « la bonne à tout faire », j’avais choisi un ensemble qui a su répondre aux défis proposés tout au long du séjour : une jmc performer 10.9 soie de 3/4 dédiée à la pêche au hilo en grande rivière et une 9soie de 5 HoH clan capable de répondre à la brutalité de ces adversaires.

Des choix permettant de construire un binôme lorsque j’avais choisi d’être le plus rapidement efficace.

Il est temps maintenant d’arriver à Missoula comme l’essence d’un pèlerinage qui vous invite à marcher dans les pas de Norman.

Une halte devant l’église et nous voilà la rencontre des natives.

De ces rivières, l’histoire des temps jadis s’écrie autour de plusieurs espèces dont la beauté des couleurs chatouillantes d’une cuttroat suffit à rappeler qu’ici aussi l’impact du réchauffement peut entraîner des conséquences irréversibles.

Parenthèse d’une nécessaire modération d’un paradis qui ne pourrait éviter une forme de critique.

L’irrespect parfois trop évident d’une souffrance animale dont on ne prend même pas l’effort d’une attention.

Comment ne pas trouver désespérant l’apparence de certains poissons à la gueule déformé par les ardillons dont l’urgence à ramener un poisson passe devant tout autre forme de considération.

Triste spectacle d’une Amérique qui oublie la chance qui est la sienne. Celle d’avoir encore des contrées sauvages ou l’homme marche en invité plutôt qu’en conquérant sous les yeux de Nounours.

De ce voyage, voilà peut-être le paragraphe le plus important. Celui de vouloir s’isoler, se perdre dans une nature ou seul le bruit de nos pas vient perturber la quiétude.

Des pas, des centaines de pas pour conquérir des rivières toutes plus belles les uns que les autres.

Des pas, des centaines de pas, dont je diverge là encore quelques instants pour mettre à l’honneur un autre produit dont l’usage aura été d’un grand confort. Les chaussures Field and Fish à la semelle Michelin sont en ces lieux le parfait partenaire d’une journée de pêche bien remplie.

Des pas, des km, des émotions, assumant sans complexe la dissonance cognitive qui est mienne.

Celle d’un pêcheur conscient de la complexité à gérer une préoccupation à la fragilité de nos rivières et cette envie de voyage synonyme d’empreinte carbone discutable

Nécessaire part de rêve qui permet de rendre la vie plus douce.

Nécessaire part de rêve que l’on cherche à réaliser même si au fond de soi on mesure combien le retour sera compliqué ensuite.

Ainsi pour conclure ce billet d’humeur que j’ai tenté de faire le plus condensé et honnête possible, je me tiens à la disposition de ceux qui voudrait quelques infos supplémentaires.

Après deux voyages, je commence à comprendre quelques pistes pour l’âme d’un voyageur qui aurait envie d’accomplir ce pèlerinage  empruntant les derniers mots au poète.

Alors, dans le demi-jour boréal du canyon, tout ce qui existe au monde s’estompe, et il n’y a plus que mon âme, mes souvenirs, les voix mêlées de la Blackfoot River, le rythme à quatre temps et l’espoir de voir venir un poisson à la surface.A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière.

 

L’ouverture approche

Que le temps passe vite.

Des jours, des semaines, plus d’un mois déjà que je ne suis pas revenu partager quelques mots.

8 jours encore avant de retrouver pour une nouvelle saison nos rivières favorites.

L’heure est au préparatif.

Des heures à l’étau laissant vagabonder notre imaginaire vers ce moment précis d’une première rencontre.Instant volé d’une noyée montée au coin d’une table dans la précipitation.

Des heures à reconstituer nos boites  qui nous accompagneront tout au long de l’année.

Coup de projecteur vers une chaine YouTube, celle d’un monteur espagnol qui nous livre régulièrement de très belle réalisation.

Nous ne sommes plus qu’à une poignée de secondes avant de tremper le fil dans l’eau.

L’heure est à la préparation, à la vérification, à la mise en place de ces nouveautés chinées au détour d’un salon à l’image de la nouvelle bobine spécial nylon qui viendra équiper mes fulgors

Moment de réflexion  autour d’Auvergne passion mouche à la veille de clôturer ce mandat d’administrateur de la fédération de pêche du Puy de Dôme.

5 ans pour forger conviction sur le rôle finalement anodin d’une instance, incapable  malgrés sa bonne volonté , d’aider la basse Sioule face à des enjeux écologiques comme la mise en place  d’une microcentrale ou l’altération de la continuité écologique à l’image du Cube ou même encore  autour de la  nécessaire fusion des entités locales pour entrevoir des visions globales de l’activité pêche.

Oserai-je alors  vous inviter à parcourir le dernier rapport du GIEC.

https://www.unep.org/fr/resources/rapport/sixieme-rapport-devaluation-du-giec-changement-climatique-2022

https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg2/resources/press/press-release-french/

Le destin de nos rivières n’a jamais semblé si funeste qu’à la lueur de cette lecture.

Sommes-nous à ce point naif   d’imaginer que ce sont quelques études supplémentaires issus du monde de la pêche qui ramèneront à la raison des milliards d’humain.

Ne pourrions-nous pas interroger la pertinence de ce savoir accumulé et pourtant incapable d’entrevoir les crises qui s’accumulent et d’en proposer des solutions avant qu’elles nous frappent de plein fouet.

Collectivement nous sommes la parfaite expression de notre monde occidentale , affaibli de son besoin de tout comprendre au point d’en devenir immobile, persuadé qu’il sera toujours temps de revenir en arriere par un claquement de doigt.

Demain se joue ailleurs, dans notre vie de tous les jours, dans notre capacité à conduire de profond changement dans nos modes de vie. La pêche n’étant au final qu’une manière d’interpeller notre esprit vers ce chemin

https://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2019/06/Publication-Carbone-4-Faire-sa-part-pouvoir-responsabilite-climat.pdf

Sommes-nous capable à tant de sacrifice ?

Sans illusion, Il nous faut aujourd’hui probablement plus qu’hier être épicurien de chaque parcelle de bonheur que nous livre cette nature si frêle comme l’était l’albatros de Baudelaire.

L’albatros

Charles Baudelaire

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Charles Baudelaire

Occasion de témoigner plus encore à travers des mots, des images, des histoires. Revenir aux fondamentaux

De cette envie de partager autour de la pèche à la mouche. De cette envie de mettre en évidence  ces moments qui animent nos souvenirs. De ces  clins d’œil à l’égard d’un tel ou d’un autre, d’une marque, d’un fabricant, d’un acteur pêche.

Inévitable alors  pour débuter les palabres de cette nouvelle saison  de vous conduire une nouvelle fois sur les bords de la Sioule.

Théâtre de bien des péripéties halieutiques, la haute Sioule est le terrain de jeu privilégié de Stéphane Voissier qui  nous invite à ces images en attendant surement de vous accompagner à la rencontre de nos célèbres mouches de mai.

La chaine Youtube de Stephane : https://www.youtube.com/channel/UCSKDys416OX3HJA_M2CzDLA/featured

Partir avec Stéphane à la rencontre de la Sioule : https://www.guide-peche-sioule.fr/

Invitation  à poursuivre le voyage à travers les magnifiques images de Matthias Parre. Regard posé sur un joyau, la Dordogne en compagnie de Mickael Andrieu. ( https://www.guide-pêche-46.com/)

Je vous souhaite à tous une très belle saison 2022.

 

Rendez vous le 3 Mars 2022 au cinema ( Rise Festival)

Quelques images…

20 secondes à peine pour vous conduire dans un univers ou la pêche à la mouche se déclinent sur petit et grand écran

Des images d’ici, des images d’ailleurs

C’est au fond d’une salle noir que pour la première fois de ma vie, j’ai mesuré la puissance médiatique de notre loisir. L’émotion des mots de Norman Mc Lean, la manière de filmer de Robert Redort.

« Et au milieu coule une rivière » reste encore aujourd’hui ce trait d’union indispensable entre ces 2 passions que sont l’image et la pêche.

Au cœur de tout cela, le festival international de la pêche à la mouche nous rappel chaque fois combien le dessin d’une arabesque dans le ciel dessine à merveille l’élégance d’un instant. Rare geste lié aux plaisirs des amateurs de la gaule ne semble pouvoir obtenir un tel envoutement de nos regards.

Serions-nous  des artistiques ?

Voilà bien une question au quelle le RISE tentera de répondre  durant sa tournée 2022.

Moment privilégié, une halte nous conduira le jeudi 3 mars 2022 à 20h au cinéma Capitole de Clermont Ferrand

Le cinéma Le capitole : https://www.cinecapitole.fr/

La billetterie du RISE : https://www.billetweb.fr/shop.php?event=503119&color=no&step=1&session=3843872.

De film en film comme les années précédentes, nous pourrons voyager, interpeller nos consciences autour des enjeux écologiques qui touchent nos écosystèmes, ressentir l’émotion de ce moment très particulier ou la soie se tend.

Le temps d’une pause, nous serons spectateur de ces sentiments si particulier qui anime les pêcheurs et dont il nous est parfois si difficile de parler.

Le poids des mots, le choc des images comme réponse aux innombrables débats  à l’égard d’une passion dévorante qui conduit ces adeptes vers un chemin sans limite.

La pêche à la mouche est belle, magique, sublime,envontante, exaltante ….et le Rise ne vient que sublimer tout cela ……

 

2022….c’est parti

2022 est là, occasion pour moi de commencer ces quelques mots en vous souhaitant une année pleine d’aventure halieutique.

Des truites qui gobent, d’ombres taquins, de brochets affamés, de toutes ces émotions que seul les adeptes de la canne rêvent chaque nuit, rendant la vie qui est là notre la plus agréable qui soit.

2022 sera placé sous le signe du partage, de l’image, de la photo, de l’éloge  à la pêche, revenant à l’essence d’auvergne passion mouche, journal d’un passionné de pêche et de nature.

Parmi les évènements qui animeront ce début d’année, difficile de passer sous silence l’arrivée prochaine du Tome 3 des carnets de pêche d’Hervé Thomas.

Pre-commande : https://www.fildepeche.fr/catalogue/precommande-mes-carnets-de-peche-a-la-mouche-tome-3/

Pour avoir eu l’occasion d’une mise en bouche avec la lecture des 33 premières pages reçues lors de pré commande de l’ouvrage, je ne pourrais qu’affirmer la promesse .On salive d’une lecture qui s’annonce être un régal.

Poursuivant l’envie d’en prendre plein les mirettes, la tournée 2022 du RISE annonce ces jours ci les dates à retenir.

La tournée 2022 : https://rise-festival.fr/les-villes-etapes-rise-festival-2022/

Bien plus qu’un festival, le Rise nous invite à dépasser  notre passion au-delà du simple regard de pêcheur pour aller vers une prise de conscience.

Pourrais-je  vous pousser à réfléchir à travers ces lignes .Tant derrière le monde qui nous entoure les choses semblent parfois si precaire.

Notre identité de pêcheur pouvant être la source à construire l’admiration indispensable à toute envie de protéger.

Bien plus que de vous noyer dans l’immensité de quelques études , de vous faire retour d’une ou de pêches électriques ; bien plus que de promouvoir  des fédérations de pêche qui sont parfois devenu  si comparable à des cabinets d’audits , je commencerai l’année en portant un message de résilience ou  nul inventaire  n’a de pertinence sans l’émotion et la bienveillance qu’il nous faut acquérir.

Chemin bien tortueux que nul science ne peut aider.C’est en nous que ce parcours doit s’accomplir.

Nous ne  protégeons que ce que nous avons appris à admirer.

Message mainte fois énoncé sur Auvergne passion mouche. Message que je répèterai une fois encore en ce début 2022

La pêche comme un prétexte, comme un support, comme un trait d’union .

Bref moment de partage entre pote pour conclure ces premiers mots de l’année. Bref moment pour résumer une sortie de pêche dans l’atmosphère si calme de Banson.

Préambule à l’espoir de nous retrouver dans l’atmosphère de ces salons « mouche » ou l’on parle de plume,de poils, de canne, de chose si futiles ,si inutile et pourtant point de départ de ce chemin qui nous conduit à la nature.

Prochain salon :

Le Salon du Muret : 12 et 13 fevier 2022 / http://salonmoucheoccitanie.wpweb.fr/

Le Salon d’Isle sur la Sorgue : 19 et 20 février 2022

 

Enfin le SANAMA

Cela faisait longtemps.

Un moment que je n’avais pas repris le clavier pour écrire quelques mots sur le blog.

Comme un retour à la source que je dois aux nombreuses questions que l’on m’a posé au Sanama dont la plus évidente……. Pourquoi ?

Difficile d’en extraire les raisons si ce n’est juste une manière de faire une pause, de réfléchir à l’avenir d’un support  dont l’usage principal a été de mettre en évidence la pêche et ces acteurs  au sein de mon département : le puy de dôme.

Oubliant souvent les heures et l’investissement passé pour faire vivre un espace qui a compté jusqu’à 4 millions de pages et près de 100 articles par an ; tout cela sans aucune ambition commerciale. L’audience reçue servant  plus à d’autres qu’a moi.

Prétexte surtout à rendre hommage au  vivant qui nous entoure, convaincu peut être,  un peu trop surement  que notre identité de pêcheur devait être le moteur d’une sensibilité exacerbée  aux enjeux écologiques du monde.

Mais le temps  a passé et je dois vous confesser qu’aujourd’hui ,je revendique avec force mon identité de pêcheur .Je ne pense qu’à cela, pêcher, pêcher encore, pêcher toujours plus.

Etrange mécanisme que cette impression d’urgence. Comme s’il me fallait toute proportion gardée comprendre ceux  que je croise  atteint par la maladie refusant  de faire les sacrifices indispensables.

Cessons quelques instants d’être naïf .

La pêche nous conduit sur les routes,  les autoroutes, dans les avions, sur des bateaux qui filent à grand coup de carbone , tout cela pour remettre à l’eau des poissons.

Quoi  de plus inutile, quoi de plus futile, quoi de plus irresponsable et pourtant quoi de plus passionnant.

Ai-je la même arrogance que celle que l’on perçoit dans nos instances  à faire leçon pour ne pas comprendre qu’avant de parler des autres, il me faudrait interroger cette identité.

Plus de 10 ans de participation n’auront cessé de me convaincre que nous sommes en train de confier la mission de protection des milieux aquatiques aux mêmes mécanismes intellectuels que celui qui nous a fait entrevoir à l’aube  2020 la force de la crise qui allait nous atteindre.Un profond manque d’humilité.

Résultat de la production d’expert en tout genre et de tout poil dont malheureusement la capacité d’intervention se résume  trop souvent à engloutir l’argent de nos cartes dans des études et des audits bien inutiles. Absolu nécessité d’un univers dont la gouvernance vieillissante ne peut accepter de faire deuil.

Et pourtant combien d’histoire de pêche se seront jouer dans les salons feutrés de glasgow.Que restera-t-il de ces illusions lorsque nous serons à +2.7°.Faute de se projeter, de s’adapter nous allons disparaitre sans avoir besoin de quelques animalistes.

Introduction probable à cette furieuse envie de fouler  les allées du Sanama.

Retrouver l’atmosphère de ces salons ou au détour d’une allée on vous parle d’un croupion canard qui fait fureur chez thymallus, de cette résine trop liquide pour avoir l’indélicatesse de vous laisser en plan au moment de terminer votre mouche.

De cette canne qui alimente une discussion d’une profondeur sans égal.Medium fast ou fast medium ???Prochaine question d’un sujet de philosophie pour le bac 2030.

Je goute  à plein poumon ce moment, oubliant peut être de suivre l’actu d’une cop 26 qui scellera  le destin de nombreuse rivière.

Je confesse volontiers que je me suis plus préoccupé à découvrir la dernière nouveauté de pêche à soie. Une naturelle au profil DT-CL dont l’allongement du cône permet de conserver un posé  doux même à distance.

Les soies naturelles pêche à soie : https://www.pecheasoie.com/

Je me suis régalé à accompagner Philipe et la marque HOH, retrouvant à ces côtés, ces discutions de saumoniers qui ont alimenté ma jeunesse d’enfant .Trait d’union que  réalise à la perfection sa marque, offrant à la fois des cannes spey et des cannes à une main. Une marque qui ne demande qu’a grandir.

Les cannes HOH : https://www.hohflyfish.com/

Je n’ai pu résister à donner à ces bijoux que sont mes Peux le plus beaux des écrins.

Les moulinets Peux : https://www.peuxflyfishing.com/

J’ai kiffé, recherchant un dubbing, un bouquet de pardon, une pelle de limousin.

La marque Dutch Fly Desing : https://dutch-fly-design.com/

Les plumes de coq limousin de Francois Laval : http://www.ducoqalariviere.com/

Les plumes de coq pardo de Robert Brunetaud :http://plumespardo.com/index.php

Oui , encore oui, toujours oui, je suis au milieu de l’eau, attendant que le plus beaux des partenaires pointent le museau. Rien d’autre ne compte.

Voilà probablement la  raison qui fait qu’aujourd’hui Auvergne passion mouche se trouve  en suspens.

Mon temps est-il devenu à ce point precieux ?  qu’il me parait si dur parfois de trouver l’énergie de toutes ces palabres.

Printemps 2021, poursuivre en eaux closes …

Avril invite à poursuivre en eaux closes.

De pêche en lac, le début du printemps est synonyme de  belles séquences dont il faut savoir profiter.

Loin, très loin des clichés et des idées reçues, la pêche en réservoir peut se décliner tout au long de l’année, offrant à chaque période des visages bien différents.

Une réalité d’autant plus importante lorsque l’on a la chance d’habiter en auvergne avec des sites d’altitude.

Occasion de vous glisser quelques mots sur l’arrivée d’un nouveau lieu en 2021 dans le département du Puy de Dôme : le lac Serviere.

Accessible à l’aide d’une carte à la journée, vous avez été un certain nombre à me demander mon sentiment au sujet de la pratique mouche sur ce lac.

Pour être assez clair, la topographie de nombreuses zones en pente  douce associé à une interdiction d’entrer dans l’eau me pousse au sentiment d’un intérêt très minimal pour le pêcheur à la mouche.

Mais soyez sur que je ne manquerai pas en tant qu’adepte assidu des eaux closes de vous faire un petit compte rendu d’une sortie post confinement.

Après l’hiver et ses eaux froides conduisant les truites vers les zones profondes, le retour de quelques belles proies annoncent des jours meilleurs. Bibio marci, Sialis et autres chironomes invitent à multiplier les options.

Face à des poissons qui ont déjà retenu de nombreuses leçons, la pêche se fait plus fine, plus technique, plus intéressante.

Les mois qui arrivent nous confrontent  régulièrement à un stock de poisson très éduqué, Il faut faire preuve d’application  pour réussir à cette période de l’année.

Des stratégies qui conduisent souvent à chercher des poissons pleine eau en recherche de nourriture. On  retrouve de la longueur et du cast, éloge à la double traction et à la maitrise de distance de pêche importante.

Clin d’œil à revendiquer avec force l’importance du  geste : celui du « lancer mouche ».Loin, très loin d’une pratique rivière qui s’en éloigne chaque jour un peu plus.

Serai-je étonné de ce sentiment à  se croire encore  pêcheur à la mouche de la part de  certains  qui ne font plus que pratiquer « Al Hilo ».

De gens qui regardent souvent  avec mépris les adeptes des natives et autres cannes destinés à l’usage du toc à la nymphe. Pourtant que de similitude, que de question en suspens sur une évolution qui semble nous priver de ces arabesques si fondamentales à notre art.

Un constat  qui ne laisse guère place au manque de maitrise du lancer. Faut-il savoir faire usage d’une soie pour aimer pratiquer en lac et réservoir en ces heures printanières.

Ces soies et leur maitrise, tant à travers le geste que la compréhension de leur usage. Nuance qui place chaque déclinaison qui sépare une flottante d’une inter-rapide comme des choix essentiels à un moment où l’on prendra plaisir à retrouver des poissons dans les couches proches de la surface.

Sêche, sêche/nymphe, noyée, washing line et bien d’autres pour permettre la reussite.Alterance de déclinaison autour d’un ensemble de plusieurs cannes permettant de passer en un clin d’œil d’un choix à un autre.

-Canne 1- Canne type rivière  9 pied soie de 5 flottante destinée à la pêche en sêche ou nav

-Canne 2- Canne 9.6/10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche en sêche/nymphe

-Canne 3- Canne 10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche au chiro

-Canne 4 –Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire lente ou Hoover destinée à la pêche en washing line

-Canne 5-Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire rapide destinée à la pêche streamer et noyée

plus une parfois destiné à la pêche au streamer.

Prétexte à mettre en avant une des stratégies de pêche les plus agréables qui soit : la pêche au chiro.

Occasion d’un bavadarge autour de cette pratique à travers un article écrit il y a déjà quelques temps.

Discution autour de la pêche au chiro : Appréhender la pêche au chironome en lac

Continuité d’instant qui  m’invite à poursuivre tout au long de l’année à la recherche de partenaire diffèrent.

Convaincu à tort ou à raison que les années qui arrivent, sonneront avec intensité l’extrême fragilité de la pêche de la truite ou la thermie de nombreux cours d’eau se fragilisent.

Présentation du projet Tigre : https://thermie-rivieres.inrae.fr/?fbclid=IwAR14A4NR22HiNxeurzcgLBfBuiy4ZU6m0xRxhLiBRMqKfPSMRPOqYRzCn1s

Les eaux closes comme un pare feu, une sécurité d’une année 2021 qui semble d’ores et déjà très sêche et qui me pousse à penser que  nous serons très rapidement vers des seuils d’inconforts pour nos salmonidés.De quoi interroger le sens d’une pratique dont bon nombre ne cesse de nous expliquer qu’ils sont des protecteurs du vivant.

Les eaux closes comme le moyen de rester pêcheur à la mouche , de s’adresser à des espèces plus aptes à accepter l’évolution de nos espaces halieutiques.Carpe , Black Bass ,Carnassier , Koi , autant de rendez vous à ne pas louper.

Et en même temps

L’heure est à la fraicheur matinale

Et en même temps, est-il si étonnant qu’avril nous invite à rester couvert d’un fil.

Entre deux confinements, je profite d’une pause pour vous conduire en image  sur les semaines écoulées depuis l’ouverture.

Petit ruisseau qui s’écoule dans les près d’Olby  me conduit à la pêche.

Berceau tout riquiqui que j’aime parcourir l’été avec une 7pied et des sêches venues d’une autre époque.

Une haute qui s’amuse à vagabonder dans les prés pour s’en aller vers Montfermy.Sioule bien froide qui roule au début de l’aventure des eaux teintées de neige.

Une situation qui concentre l’activité sur les heures les plus chaudes , offrant  des séquences intéressantes même si je confesse volontiers certaines interrogations à utiliser encore une canne à mouche.

Prétexte à un clin d’œil nécessaire pour un évènement probablement passé  inaperçu .Une simple publication sur Facebook annonçant la fin de l’aappma de Montfermy.Une simple publication qui n’a reçu que peu de commentaire.

Que de  travail accompli ces dernières années avec comme point d’orgue l’union d’un immense bassin. Naissance d’une aappma qui va gérer  dans les années à venir l’ensemble du linéaire. Bravo.

Et en même temps, comme un regret à ce moment de l’histoire.

Comment ne pas garder à  l’esprit l’opportunité qui fut celle de mon aappma d’unifier les territoires de Châteauneuf à Saint Quintin. Un échec de plus sur ces années dont le bilan me semble de plus en plus discutable.

A regarder de plus près, à force d’heure de pêche en 2021, rarement basse Sioule m’a semblé changer autant de visage  en quelques kilomètres.

Quelques kms  supplémentaires  qui changent  tout dans une époque ou le moindre déplacement nous est compté.

Halte photographique bien triste des secteurs amont qui respirent la maladie.

Passage d’un profil  ou trône une microcentrale, des tributaires à l’abandon et surtout des fonds à l’apparence nauséabonds , putréfiés d’herbier qui n’arrive plus à s’éliminer.

Et en même temps , comment  vous faire rêver et vous conduire à venir en ces lieux.Faut il avoir appris à faire grand deuil pour s’accommoder sans dire mot de tous ces maux.

Suffit-il  alors de faire périple vers l’Allier pour retrouver l’eau claire et des fonds agréable.

Un voyage vers des eaux plus chaudes, promesse des premières éclosions de l’année.

Terrain de jeu idéal pour tester un nouvel outil, une version amélioré du chest pack Devaux Kowa DVX

Une belle réussite  avec l’introduction de nouvelle attache  pour amener avec soi une deuxième canne.

Une évolution qui a guidé mon choix ; d’autant que je n’apprécie que peu , voire très peu les modeles de chest pack avec poche centrale. Noterai je peut être comme un point faible l’impression de fragilité qui se degage de la fixation centrale.

Ainsi résumerai je ce mois de mars, prémices à débuter la saison, prétexte à chercher les repères, à retrouver les automatismes.

 

 

Ouverture 2021 , EDF fixe les règles du jeu

A l’heure de l’ouverture, que d’enthousiasme à retrouver la Basse Sioule des grands jours


Pari osé mais pari réussi d’une rivière réduite  à quelques m3 , offrant dans le brouhaha des gaules , la quiétude de poisson très vite en alerte.Edf , jouant au yoyo , fixe les règles du jeu.

5 rien que 5m3/s le temps d’un week end, histoire de garantir à chaque frayère le danger de quelques pieds indélicats d’une foule qui se presse dans l’espoir de rencontrer dame fario.

Des frayères de plus en plus rares, résultat d’une granulométrie fine  trop absente ( à peine 1.1% de la surface mouillée) que les grands barrages ne laissent malheureusement plus voyager en paix.

Document issus du Sage Sioule (doc 2018/19) qui acte notamment la présence de ces zones en bordure de rivière , encourageant chacun d’entre nous à l’extrême vigilance qui doit être la nôtre à l’aube de cette nouvelle saison qui démarre.

Occasion peut être d’un billet d’humeur qui se compose d’un peu  de gris, d’une nuance, d’un brin d’optimiste à l’observation de ces centaines de tricho posés sur le fond

Mais d’inquiétude aussi  à jouer les ballerines sur des cailloux englués d’une substance visqueuse .Combien des mètres, de zones, de secteurs sont aujourd’hui totalement colmaté.

Pourtant saison a démarré sur les chapeaux de roue avec un magnifique poisson pris au streamer mais aussi une très belle séquence de pêche en noyée. Opportunité de gouter la polyvalence de la HOH clan 9soie6.Un format de canne qui m’éloigne de ces outils qui ne ressemblent plus guère à des cannes à mouche et dont le destin nous conduit à n’avoir plus que du nylon sur nos moulinets.

Loin de moi l’idée  de critiquer cela mais, j’avoue volontiers mon désir de laisser Sioule pour aller vers d’autres contrées, cherchant du coin de l’œil, l’indice nécessaire.

Première truite de l’année qui perce de son museau la surface. Modeste mais nul spectacle de nature ne laisse autant de plaisir. Je m’accommode avec cette idée que la manière prime parfois sur le résultat.

Plus encore que de passer des heures à rouler du tungstène dans une froide ou pêche ressemble à du harcèlement , je joue de mars et avril comme d’une période d’alternance, jonglant entre le réservoir et la riviere.

Satané couvre-feu qui m’empêche de partir  vers quelques péripéties lozériennes.

Journée de pêche bien courte, je profite malgré tout de l’arrivée d’émergence massive de chironome sur Gerris et Banon.

Après des semaines ou nos lacs sont restés bien léthargique, l’heure est à la richesse des approches, à la diversification des stratégies.

Chiro au fil, washing-line, shipmann buzzer, autant de mot qui sont d’actualité et représente à mon gout l’une des périodes les plus agréables de l’année pour la pêche en eaux closes.

Alors pourquoi ne pas en profiter !!!!!!!!!!!!!!